Historique du rite Ebel
L’Ebel est un rite pratiqué par les peuples de la forêt, notamment les khols et qui consistait à transmettre aux population le flambeau de la famille, de la communauté et du peuple. Ce flambeau avait une valeur symbolique, il représentait ce qu’il y’avait de plus chère à la famille, c’était le discours fondamental de ce peuple, que l’on transmettait symboliquement à la population afin de perpétuer la tradition, et de valoriser l’héritage ancestral. C’était aussi un cadre de communication et d’échanges, et aussi de méditation, d’entrée en contact avec les ancêtres, une simple prise de conscience volontaire du conscrit pour mieux appréhender la valeur symbolique de la vie de ses ancêtres et de leur apport dans sa vie au quotidien. C’est un espace de reconnaissance de la place des parents et ancêtres dans notre vie. Sans nos parents et ancêtres, nous n’existerions pas, et le premier des ancêtres reste et demeure Dieu, l’ancêtre de tous. De plus, Sur le plan religieux, c’est une exaltation de la loi qui nous interpelle à honorer notre Père et notre Mère afin que se prolonge nos jours sur la terre que nous donne notre Dieu. Ce rituel est donc conforme à tous les canons de la vie.
Objectif N°1
Objectif N°2
Objectif N°3
Objectif N°4

Le patriarche et le trône royal sous bonne garde des guerriers BIKELES
Activités du festival EBEL
Une initiative dont l’objectif principal est de contribuer à unifier les Camerounais et renforcer le vivre ensemble à travers le rapprochement avec nos ancêtres communs
DISCOURS SUR LES ORIGINES DE L’ETHNIE BIKELE
ACCUEIL DU SOUS-PREFET PAR SA MAJESTE NDIGO BIOUELLE GERMAIN

Le rite du jour est celui de la consécration des eaux. 36 jeunes filles portant l’eau des puits de tous les villages dans des marmites en terre cuite, danses et viennent verser leurs eaux dans la grande jarre de l’unité. L’Affuhum place ensuite les racines du baobab en signe de puissance, de royauté et de fécondité car le baobab produit des fruits comestibles. Il invoque sur ces eaux, tous les bienfaits qu’elles procurent aux hommes, aux bêtes et aux esprits dans les puits d’où elles sont tirées.