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RITE DU JOUR : CELUI DE L’EAU
Il remet ensuite 6 chasse-mouches à 6 jeunes filles vierges, pour purifier les foules. Ces dernières plongent les chasse-mouches dans la jarre d’eau et frappent les festivaliers, pour éloigner les mouches et les souillures qui font pourrir leurs vies. Le reste de ces eaux est servi aux foules dans des petites calebasses, porteuses de vie. Une partie de cette eau est versée dans une seconde jarre, dans laquelle on répand les braises du feu sacré et un kilogramme de sucre en poudre, pour bénir le fleuve Nyong. Les chefs traditionnels prononcent leurs bénédictions sur cette eau puis on transporte la cruche au bord du fleuve. L’Allumeur du feu y salue Dieu, les ancêtres, le Nyong qui est un esprit vivant, les arbres et les poissons. Il bénit le Nyong et répand l’eau de la cruche dans l’eau. Le peuple chante et le bain annuel peut débuter. Aucun bikélé ne mourra au Nyong et les pêcheurs n’y retireront que du sucre, de la joie, de la lumière et de la grâce car le mal aura été consumé par le feu divin.